Témoignage Lise Nouet

Influencée d’abord par le rock, Lise a débuté au sein d’un groupe en jouant de la basse et de la batterie. Ayant toujours été attirée par les métiers du son elle débute en Picardie où elle effectue un BTS en audiovisuel – option métier du son. Formation durant laquelle elle apprendra à travailler sur Pro Tools pour tout ce qui concerne le son à l’image. Après avoir travaillé à Paris au sein des studio « Amuse » et « Allumage » où elle s’occupera du sound design de dessin animés et de la mise en forme de documentaire, elle souhaite disposer d’une corde de plus à son arc en apprenant la production MAO.

 

  • Comment as-tu connu la Art School ? Pourquoi as-tu choisi cette école plutôt qu’une autre ?

En cherchant sur internet, je cherchais où pouvoir apprendre la MAO et je suis tombée sur le site de la Art School à Bordeaux. Comme je n’étais pas attiré par le Djing, et que je connaissais déjà l’aspect « régie son » de par mes expériences en studio, la formation de 6 mois dédiée à la production MAO via Ableton correspondait parfaitement à mes attentes.

J’ai choisi la Art School car même si j’avais de l’expérience en studio, je m’estimais totalement novice quant à la création musicale. Et c’est justement cela qui a fait la différence par rapport aux écoles, puisque la plupart n’acceptent pas les débutants. En effet, il convient bien souvent d’envoyer une démo ou de participer à des concours d’admission, et j’estimais ne pas avoir les compétences pour ce genre d’exercice. Par ailleurs, je cherchais à intégrer une formation qui offrait un suivi personnalisé et permettait de progresser rapidement.

 

  • Voilà 3 mois que tu as terminé ta formation à la Art School, en es-tu satisfaite ?

Tout à fait car le semestre passé au sein de l’école m’a permis d’atteindre l’objectif que je m’étais fixé : maîtriser parfaitement Ableton pour être en mesure de m’exprimer musicalement. J’ai également beaucoup apprécié la proximité avec nos professeurs qui n’hésitent pas à nous prendre sous leur aile pour nous permettre de monter en compétences.

Les influences de styles musicaux qu’il y avait au sein de ma promotion ont aussi joué un rôle important. De base, je n’étais pas forcément orientée « musiques électroniques », mais en écoutant les références d’autres élèves, j’ai pris goût à de nouvelles sonorités qui se sont ressenties dans les productions que j’ai fait par la suite.

 

  • Où en es-tu aujourd’hui, quels sont tes projets ?

 Je suis actuellement en recherche d’emploi, et souhaite poursuivre dans le Sound Design en studio, si possible sur Bordeaux.

La production MAO est indéniablement une valeur ajoutée par rapport à mon parcours, mais c’était également un souhait personnel que de pouvoir créer ma musique. Je n’ai pas fait cette formation pour devenir artiste, mais plutôt pour être en capacité de produire des jingles, ou tout autre musique adaptée au contexte audiovisuel. Toutefois, j’ai un compte Soundcloud sur lequel je poste quelques unes de mes productions :

 

  • Où te vois-tu dans 10 ans ?

Sans aucune hésitation, en studio !! Je compte poursuivre mon parcours dans le milieu de la musique et faire de ma passion mon métier.

Aussi, j’aimerai pourquoi pas rejoindre un établissement comme la Art School en tant qu’intervenante. Je pense savoir faire preuve de pédagogie et ça m’intéresserait de pouvoir partager mes expériences avec des élèves.

 

  • Quels seraient tes conseils pour les futurs candidats à la Art School ?

Tout d’abord, je pense qu’il ne faut pas avoir d’aprioris en termes de niveau pour pouvoir suivre la formation que j’ai effectué, selon moi tout est question d’envie et de motivation ! En revanche, je déconseille aux candidats de s’inscrire juste parce que les métiers de Dj/Producteur ont le vent en poupe actuellement. La réussite dans ces domaines techniques/artistiques relève davantage d’un bon état d’esprit : se montrer curieux et ne pas hésiter à poser des questions mais aussi savoir varier et croiser ses sources d’information (professeurs, forums, tutoriels, réseau, …) pour se perfectionner et trouver ses propres techniques et habitudes de travail.

Aussi, j’ajouterai d’une part, qu’il ne faut pas avoir peur de s’imposer dans la musique en tant que femme, même si nous sommes encore peu nombreuses il est important de rappeler que ce milieu est accessible à tous !

D’autre part, le temps consacré à l’apprentissage et à la création musicale peut prendre beaucoup de temps. Ce temps ne doit pas être compté et encore moins regretté car ça ne sera jamais du temps perdu… Bien au contraire, c’est ce temps passé à s’exercer et à manipuler différents hardware/software qui permet de se trouver d’un point de vue technique et artistiqu

Laisser un commentaire